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Actualités

Les fouilles ont repris !

01/08/2016 - 20/08/2016

Les fouilles ont repris !
Après environ 10 ans d’interruption, les fouilles archéologiques ont repris à Ambrussum !

fouilles
Le site a connu jusqu’à ce jour (et depuis les premières découvertes du XVIIIème siècle) plus d’une trentaine d’années de fouilles programmées : de 1967 à 2009. Celles-ci se sont déroulées grâce à l’investissement de Jean-Luc Fiches et de son équipe composée de nombreux bénévoles et archéologues en devenir.

Pendant toutes ces années, les archéologues ont contribué à l’enrichissement de la connaissance du site et de son histoire grâce aux nombreux vestiges et objets découverts.

 

 

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Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, le site antique d’Ambrussum est resté dans l’oubli pendant longtemps. En effet, dès le milieu du IIème siècle après J.-C., le village gallo-romain au sommet de la colline est déserté. Le relais routier traversé par la Via Domitia en contrebas, lui, poursuivra son activité jusqu’à la fin de l’Antiquité. Il est en effet indispensable aux voyageurs, marchands et messagers du cursus publicus (autrement dit, la poste impériale) qui continuent de circuler sur la Via Domitia, bien que la ville soit abandonnée. En revanche, au Moyen-Âge, la Via Domitia sera délaissée au profit d’autres itinéraires passant plus au Sud du site, comme le « camin roumieu » ou encore la route royale au niveau de Lunel qui est en plein essor. Petit à petit, la végétation reprend ses droits et engloutit la ville sur la colline. Le relais routier, situé en zone inondable, est peu à peu enseveli sous les limons et sédiments chargés par les crues du Vidourle.

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Du passé antique d’Ambrussum ne persistent que le pont Ambroix et le nom du relais routier (Ambrussum ou Ambrosioparvenu jusqu’à nous à travers diverses sources laissées par nos ancêtres : Table de Peutinger, gobelets de Vicarello, Itinéraire d’Antonin et Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem. Et c’est tout !

Pourtant Ambrussum, fort de son oppidum gaulois romanisé et de sa station routière desservis par la Voie Domitienne franchissant le Vidourle sur le pont Ambroix, s’est révélé être un site majeur aux thématiques de recherches extrêmement riches et variées pour la compréhension de la romanisation du Sud de la Gaule et de son réseau routier.


Evolution de la compréhension du site au gré de quelques temps forts et découvertes :

D’abord un intérêt pour le pont romain et l’habitat de hauteur, un oppidum gaulois qui se serait romanisé :

  • 1625 : Anne de Rulman fait la promotion (dessin, description détaillée) du pont Ambroix, seul vestige visible, dans le cadre d’un ouvrage sur les monuments de la Narbonnaise.
  • Mi XVIIIème siècle : le Marquis d’Aubais et l’historien local Léon Ménard signalent sur la colline la présence d’habitations romaines et pensent à l’époque que la ville a péri par le feu en raison de la présence de pierres calcinées.
  • 1835 : un pasteur de Gallargues-le-Montueux effectue les premiers sondages au niveau du rempart qui trahit la présence d’un oppidum gaulois.
  • 1840 : Mérimée, premier inspecteur du patrimoine, sillonne la France afin de dresser l’inventaire des Monuments Historiques. Il y inclut le pont Ambroix.
  • 1857 : la Société Archéologique de Montpellier dresse un plan détaillé de la fortification affleurant dans la garrigue.
  • Fin XIXème siècle : nombreuses découvertes fortuites d’objets archéologiques en tout genre (armure, urnes funéraires, pièces de monnaie, armes…) confortant le passé gallo-romain des lieux.

 

Elargissement du champ d’occupation, d’un point de vue spatial et temporel :

  • Début XXème siècle : le Dr. Marignan (préhistorien de la basse vallée du Vidourle) entreprend les premières véritables fouilles archéologiques sur le site. Il met à jour l’emplacement de 9 cases gauloises et de maisons romaines. Il suppose l’emplacement d’une nécropole sur les terrains au Sud de l’oppidum. Une occupation encore plus ancienne est attestée dès la fin du néolithique. Ainsi qu’une plus tardive avec la découverte des vestiges de la chapelle de Notre-Dame-de-Pont-Ambroix au pied de l’oppidum, a priori occupée du XIIème au XVIIème siècle.
  • Milieu des années 1960 : Marc Fenouillet effectue des prospections fructueuses sur l’oppidum ainsi qu’au sein du quartier du Sablas (où pensant découvrir une extension de l’habitat, on découvrira en fait plus tard la station routière) lançant ainsi les fouilles archéologiques dans la durée.
  • Années 70 : dégagement du rempart, études intra et extra muros. Supposition de quartiers hors les murs (au Sud de l’oppidum avec un établissement agricole ? Et au Nord-Est avec le quartier du Sablas). Découverte des quartiers d’habitations Nord et Sud, de la place au portique et d’un dépôt votif au pied de la tour 18. Recherche des vestiges du pont et hypothèses quant à son architecture et au tracé de la Via Domitia qu’il supporte.
  • 1974 : classement de l’oppidum au titre de Monuments Historiques.
  • 1975 : dégagement de la voie pavée sur plus de 200 mètres.
  • De 1980 à 2009 : découverte et étude approfondie du relais routier. L’hypothèse d’un déplacement de l’habitat au pied de la colline est abandonnée. On se trouve en présence d’une station routière desservie par la Via Domitia dans le prolongement du franchissement du Vidourle au niveau du pont Ambroix. La stratigraphie de ce quartier du Sablas confirme la présence d’une occupation plus ancienne avec la présence de tombes à incinération composant une nécropole gauloise et remettant ainsi en cause la première théorie de Marignan quant à l’emplacement de cette nécropole au Sud de l’oppidum.

 

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Ambrussum fait alors figure d’exception car ce relais routier est l’un des rares à ne pas avoir été supplanté par des constructions postérieures, devenant ainsi un cas d’études extrêmement intéressant. Les dernières années de fouilles se sont alors concentrées sur cette découverte majeure, délaissant pour un temps l’oppidum dont on estime qu’il reste environ 95% à fouiller.

 

 

 

C’est donc au sommet de la colline que Maxime Scrinzi (ancien élève de Jean-Luc Fiches et spécialiste du peuplement de la vallée du Vidourle) et son équipe ont travaillé du 1er au 20 août. En effet, les abords de la place publique n’ayant pas été fouillés, il s'agissait de mettre à jour de nouveaux éléments pour comprendre l’organisation du village à l’intérieur de son enceinte.

 

Au gré d’une balade, n’hésitez pas à venir observer les dernières découvertes au gré d'une visite guidée !

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  • Le musée est ouvert du mardi au dimanche : 14h-17h30.

 

  • Le site archéologique est accessible en permanence, indépendamment du musée.

 

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