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Le dépliant de visite

 

Image de la couverture du dépliant de visite

 

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Actualités

Atelier Automne 2017 : Dans les poubelles de nos ancêtres !

Du 24/10/2017 au 03/11/2017

 

"Dis-moi ce qu’il y a dans ta poubelle, je te dirai qui tu es !"

Fouiller un dépotoir antique révèle beaucoup de choses sur le quotidien : ce que l’on consommait, ce qui n’est pas digne d’être conservé, comment on gérait ses déchets, etc. Par ailleurs, s’intéresser aux poubelles c’est s’intéresser aux matières utilisées, à leur conservation et à leur pérennité une fois enfouies.

Alors, qu’est-ce qu’on apprendrait si on fouillait dans les poubelles des Gallo-romains d’Ambrussum ?

Voici les thématiques qui seront abordées dans les ateliers des vacances d’automne, des thématiques loin de n’intéresser que les plus jeunes, ados, adultes vous y êtes également conviés !

 

 

Au programme :

En se basant sur des dépotoirs antiques retrouvés à Ambrussum, les participants compareront une poubelle d’aujourd’hui avec une poubelle romaine : quels genres de déchets retrouve-t-on et pourquoi ? Serons-nous en mesure d’identifier les personnes qui ont produits ces déchets ?

Et nous ? Qu’est-ce que nos propres déchets diront de nous aux archéologues du futur ? Notre poubelle à nous, est-elle vraiment représentative de notre civilisation ?

Afin de laisser une trace aux archéologues futurs, chaque participant est invité à ramener un déchet, emblématique de notre société ! A l’issue de toutes les sessions d’ateliers, ces déchets viendront enrichir la « capsule-poubelle » d’Ambrussum que nous enterrerons derrière le musée lors d’un évènement où tous les participants seront conviés !

Infos pratiques :

Les 24 / 25 / 26 / 27 / 31 octobre et les 2 / 3 novembre

10h30-12h

Atelier tout public, de 7 à 107 ans !

5€ sur inscription obligatoire

Mise en terre de la « capsule-poubelle » avec tous les participants des ateliers, suivie d’un moment convivial autour d’un apéritif : le samedi 4 novembre à 11h.

Chantier de fouille 2017

Chantier de fouille 2017 Du 07/08/2017 au 02/09/2017

 

La campagne archéologique 2017 s’est positionnée dans la continuité de celle de l’année précédente.

En 2016, après 10 ans d’interruption, la reprise des fouilles à Ambrussum, s’était inscrite dans un nouveau programme de recherche axé sur l’urbanisme de l’agglomération et plus précisément sur l’organisation et la datation de son centre civique, dont on connaît la basilique et une partie de la place dallée mises au jour par Jean-Luc Fiches entre 1974 et 1976.

730m² au nord de la basilique ont été fouillés en août 2016.

Du 7 aout au 2 septembre 2017, l’équipe, dirigée par l’archéologue Maxime Scrinzi (UMR 5140 CNRS-Lattes), a poursuivi la fouille de cette grande place afin d’en trouver les limites qui étaient encore recouvertes par la garrigue.

La fouille de la partie ouest de cette place a permis également de retrouver les tracés de voies pavées secondaires partant de l’axe principal de la ville, découvert au milieu des années 1970.

En outre, certaines constructions démolies, vraisemblablement adossées contre le mur qui soutenait la place, ont été identifiées et feront l’objet de futures fouilles.

Au cours des dernières semaines de fouilles, les archéologues ont également consacré leur après-midi à l’analyse du mobilier et de la céramique découverts sur le site.  C’est notamment ce mobilier qui permet d’avancer une datation pour les vestiges découverts.


Pour tout savoir des dernières découvertes, des visites guidées sont proposées tout au long de l’année !

 

expo photo

 

 

Au musée, remontez dans le temps avec une expo photos retrospective des fouilles archéologiques réalisées depuis les années 60 sur l'oppidum et le relais routier d'Ambrussum. Un voyage au coeur de 35 ans d'archéologie... (jusqu'au 1er octobre)


Les fouilles ont repris !

Les fouilles ont repris ! Du 01/08/2016 au 20/08/2016

fouilles
Le site a connu jusqu’à ce jour (et depuis les premières découvertes du XVIIIème siècle) plus d’une trentaine d’années de fouilles programmées : de 1967 à 2009. Celles-ci se sont déroulées grâce à l’investissement de Jean-Luc Fiches et de son équipe composée de nombreux bénévoles et archéologues en devenir.

Pendant toutes ces années, les archéologues ont contribué à l’enrichissement de la connaissance du site et de son histoire grâce aux nombreux vestiges et objets découverts.

 

 

fouilles

Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, le site antique d’Ambrussum est resté dans l’oubli pendant longtemps. En effet, dès le milieu du IIème siècle après J.-C., le village gallo-romain au sommet de la colline est déserté. Le relais routier traversé par la Via Domitia en contrebas, lui, poursuivra son activité jusqu’à la fin de l’Antiquité. Il est en effet indispensable aux voyageurs, marchands et messagers du cursus publicus (autrement dit, la poste impériale) qui continuent de circuler sur la Via Domitia, bien que la ville soit abandonnée. En revanche, au Moyen-Âge, la Via Domitia sera délaissée au profit d’autres itinéraires passant plus au Sud du site, comme le « camin roumieu » ou encore la route royale au niveau de Lunel qui est en plein essor. Petit à petit, la végétation reprend ses droits et engloutit la ville sur la colline. Le relais routier, situé en zone inondable, est peu à peu enseveli sous les limons et sédiments chargés par les crues du Vidourle.

fouilles
Du passé antique d’Ambrussum ne persistent que le pont Ambroix et le nom du relais routier (Ambrussum ou Ambrosioparvenu jusqu’à nous à travers diverses sources laissées par nos ancêtres : Table de Peutinger, gobelets de Vicarello, Itinéraire d’Antonin et Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem. Et c’est tout !

Pourtant Ambrussum, fort de son oppidum gaulois romanisé et de sa station routière desservis par la Voie Domitienne franchissant le Vidourle sur le pont Ambroix, s’est révélé être un site majeur aux thématiques de recherches extrêmement riches et variées pour la compréhension de la romanisation du Sud de la Gaule et de son réseau routier.


Evolution de la compréhension du site au gré de quelques temps forts et découvertes :

D’abord un intérêt pour le pont romain et l’habitat de hauteur, un oppidum gaulois qui se serait romanisé :

  • 1625 : Anne de Rulman fait la promotion (dessin, description détaillée) du pont Ambroix, seul vestige visible, dans le cadre d’un ouvrage sur les monuments de la Narbonnaise.
  • Mi XVIIIème siècle : le Marquis d’Aubais et l’historien local Léon Ménard signalent sur la colline la présence d’habitations romaines et pensent à l’époque que la ville a péri par le feu en raison de la présence de pierres calcinées.
  • 1835 : un pasteur de Gallargues-le-Montueux effectue les premiers sondages au niveau du rempart qui trahit la présence d’un oppidum gaulois.
  • 1840 : Mérimée, premier inspecteur du patrimoine, sillonne la France afin de dresser l’inventaire des Monuments Historiques. Il y inclut le pont Ambroix.
  • 1857 : la Société Archéologique de Montpellier dresse un plan détaillé de la fortification affleurant dans la garrigue.
  • Fin XIXème siècle : nombreuses découvertes fortuites d’objets archéologiques en tout genre (armure, urnes funéraires, pièces de monnaie, armes…) confortant le passé gallo-romain des lieux.

 

Elargissement du champ d’occupation, d’un point de vue spatial et temporel :

  • Début XXème siècle : le Dr. Marignan (préhistorien de la basse vallée du Vidourle) entreprend les premières véritables fouilles archéologiques sur le site. Il met à jour l’emplacement de 9 cases gauloises et de maisons romaines. Il suppose l’emplacement d’une nécropole sur les terrains au Sud de l’oppidum. Une occupation encore plus ancienne est attestée dès la fin du néolithique. Ainsi qu’une plus tardive avec la découverte des vestiges de la chapelle de Notre-Dame-de-Pont-Ambroix au pied de l’oppidum, a priori occupée du XIIème au XVIIème siècle.
  • Milieu des années 1960 : Marc Fenouillet effectue des prospections fructueuses sur l’oppidum ainsi qu’au sein du quartier du Sablas (où pensant découvrir une extension de l’habitat, on découvrira en fait plus tard la station routière) lançant ainsi les fouilles archéologiques dans la durée.
  • Années 70 : dégagement du rempart, études intra et extra muros. Supposition de quartiers hors les murs (au Sud de l’oppidum avec un établissement agricole ? Et au Nord-Est avec le quartier du Sablas). Découverte des quartiers d’habitations Nord et Sud, de la place au portique et d’un dépôt votif au pied de la tour 18. Recherche des vestiges du pont et hypothèses quant à son architecture et au tracé de la Via Domitia qu’il supporte.
  • 1974 : classement de l’oppidum au titre de Monuments Historiques.
  • 1975 : dégagement de la voie pavée sur plus de 200 mètres.
  • De 1980 à 2009 : découverte et étude approfondie du relais routier. L’hypothèse d’un déplacement de l’habitat au pied de la colline est abandonnée. On se trouve en présence d’une station routière desservie par la Via Domitia dans le prolongement du franchissement du Vidourle au niveau du pont Ambroix. La stratigraphie de ce quartier du Sablas confirme la présence d’une occupation plus ancienne avec la présence de tombes à incinération composant une nécropole gauloise et remettant ainsi en cause la première théorie de Marignan quant à l’emplacement de cette nécropole au Sud de l’oppidum.

 

fouilles
Ambrussum fait alors figure d’exception car ce relais routier est l’un des rares à ne pas avoir été supplanté par des constructions postérieures, devenant ainsi un cas d’études extrêmement intéressant. Les dernières années de fouilles se sont alors concentrées sur cette découverte majeure, délaissant pour un temps l’oppidum dont on estime qu’il reste environ 95% à fouiller.

 

 

 

C’est donc au sommet de la colline que Maxime Scrinzi (ancien élève de Jean-Luc Fiches et spécialiste du peuplement de la vallée du Vidourle) et son équipe ont travaillé du 1er au 20 août. En effet, les abords de la place publique n’ayant pas été fouillés, il s'agissait de mettre à jour de nouveaux éléments pour comprendre l’organisation du village à l’intérieur de son enceinte.

 

Au gré d’une balade, n’hésitez pas à venir observer les dernières découvertes au gré d'une visite guidée !

Atelier sur le vêtement gallo-romain

Atelier sur le vêtement gallo-romain Du 06/07/2016 au 31/08/2016

 

atelier vêtement
Au diable les grands magasins de mode, jeans, tee-shirt, baskets et vêtements synthétiques ! S’habiller il y a 2000 ans, ça commence par savoir fabriquer son vêtement à partir de matières naturelles qu’il va falloir filer, tisser, puis teindre !

 

 

 

 

atelier vêtement

En Gaule romanisée, très vite on opte pour la mode vestimentaire à la romaine : hommes et femmes portent des tuniques en lin ou en laine, le vêtement de base. Mais il existait différentes tenues ! Selon la saison ou le statut social de la personne, on venait agrémenter la tunique d’une toge, d’une stola, d’une palla ou d’un cucullus et de toutes sortes de parures.Parmi celles-ci, la fameuse fibule ! Cet ancêtre de nos épingles à nourrice permettait de fixer les grands pans de tissus sur l’épaule.

 

atelier vêtement
Après démonstration et essayage de costumes, chaque enfant fabriquera sa propre fibule à ramener à la maison.

Voilà un atelier bien ficelé autour du vêtement pendant l’Antiquité !

 

 

 

 

 

Infos pratiques :

Tous les mercredis de juillet et août, à 15h.

Pour les 6-12ans.

Tarif : 5€

Inscription obligatoire : 04.67.02.22.33 ou ambrussum@paysdelunel.fr

(Le Musée d’Ambrussum se réserve le droit d’annuler l’atelier faute d’un nombre suffisant de participants.)

 

En savoir plus sur les autres activités de l'été ?

Ateliers d'initiation à la fouille archéologique

Ateliers d'initiation à la fouille archéologique Du 05/07/2016 au 30/08/2016

 

atelier fouille
Encadrés par un médiateur, les enfants prendront place autour d’un bac de fouille aménagé près du musée. Celui-ci recèle de nombreux objets du quotidien de nos ancêtres les Gallo-romains. Attention, ils n’ont pas été disposés au hasard ! Avant de prélever les objets, les enfants devront avant tout étudier le contexte dans lequel ils les ont trouvés, comme le ferait un véritable archéologue. Chaque enfant sera en charge d’un carré de fouille d’1m² environ.

Dans un deuxième temps, au musée grâce à un outil interactif, une mise en commun sera faite afin que chacun présente les objets découverts. On tentera de déterminer à quoi ils pouvaient bien servir et ainsi quel genre de pièces ou de bâtiments ont été fouillés ?

Voici une belle initiation qui pourrait susciter des vocations, qui sait ?

 

Infos pratiques :

atelier fouille
Tous les mardis et jeudis de juillet et août, à 15h.

Pour les 8-14ans.

Tarif : 5€.

Inscription obligatoire : 04.67.02.22.33

ou ambrussum@paysdelunel.fr

Prévoir de l'eau et des vêtements adéquats (manipulation de terre, poussière...).

(Le Musée d’Ambrussum se réserve le droit d’annuler l’atelier faute d’un nombre suffisant de participants.)

 

En savoir plus sur les autres activités de l'été ?

Les horaires

 

  • Le musée est ouvert du mardi au dimanche : 14h-17h30.

 

  • Le site archéologique est accessible en permanence, indépendamment du musée.

 

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